L’imprimante 3D n’est pas, contrairement à bien des idées reçues, uniquement destinée à la réalisation de prototypes ou de pièces uniques. La démocratisation des procédés d’impression en trois dimensions en fait désormais souvent une alternative viable et pertinente aux procédés de fabrication traditionnels.
Les méthodes de fabrications traditionnelles, tels que le moulage, nécessitent la plupart du temps la fabrication et le calibrage de pièces spécifiques. Un tel processus reste évidemment la référence pour de très longues séries, mais il est chronophage lorsque qu’il ne s’agit que d’une moyenne série !
L’utilisation d’une imprimante 3D moyenne série permet au contraire de passer directement de la modélisation numérique à la fabrication, sans perdre de temps inutilement. Ce gain de temps réduit drastiquement le « time to market » (délai entre conception et début de la vente), et permet ainsi un maximum de réactivité.
Le recours à une imprimante 3D moyenne série permet d’arrêter et de relancer la production quasiment librement : il n’y a pas de mise en place de moules, seulement un changement dans le fichier numérique servant à l’impression !
La solution technique est ainsi adaptée à tous les besoins de petite et moyenne série. Il n’y a pas besoin de constituer d’avance des stocks qui seront peut-être plus difficiles à écouler que prévu, puisqu’en cas de besoin il est aisé et peu onéreux de relancer la production pour un réassort rapide.
L’impression tridimensionnelle peut désormais se réaliser désormais non seulement en plastique (ABS et autres) mais aussi en métal (aluminium, acier, titane, etc.). Elle répond ainsi à la quasi-totalité des besoins de moyenne série, qu’il s’agisse d’une production initiale de test avant généralisation ou d’une fabrication par nature limitée en quantité.
